Vers l'Amazonie... du moins, Rurrenabaque

Nous quittons La Paz et passons à plus de 4000m d'altitude... pour tout redescendre. Quelle route! C'est de La Paz à Coroico que zig-zague la fameuse "Route de la Mort", dont les statistiques funestes en faisaient la route la plus dangereuse du monde. Comme on peut le voir (en regardant bien), une toute nouvelle route a été construite: l'ancienne n'est presque plus utilisée. A vrai dire, dorénavant... c'est une fois que l'on dépasse Coroico que l'on commence à avoir les boules. :)

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Comme d'habitude, des petites dames viennent nous vendre à boire et à manger aux fenêtres du bus. (Bus qui est parti 4 heures en retard, on ne sait pas trop pourquoi. Mais c'est normal, tout le monde était tranquille.)

Ça, c'est quand même ultra typique aussi... ces petits kiosques qui vendent des boissons gazeuses (coca cola, mais aussi marques locales moins chères) et des barres chocolatées. Si vous voulez de l'international, genre "Snickers" ou "Toblerone", ça va vous couter très très cher! C'est à dire plus ou moins le même prix que chez nous. Même dans des endroits hyper reculés, il y a toujours des "crasses" à vendre!

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C'est parti pour la descente! En relativement peu de temps, nous allons plonger de plus de 3000 mètres de dénivelé. La destination finale, Rurrenabaque, est située à 200m d'altitude... mais bon, pour aller jusque là, ce sera tout de même une vingtaine d'heure de bus, en longeant de magnifiques précipices le long de pistes étroites. ;)
On vous laisse imaginer le changement rapide de végétation! (Et on vous le montre en prime.)

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Nous y voilà enfin! Changement de décor complet! Premier boulot quotidien: trouver où dormir. On s'est pris un hôtel relativement sympa, avec des petites courts intérieures et des moustiquaires bien utiles.
On a réussi à ramener deux bouteilles de vin en provenance d'Argentine. L'une d'elle parviendra jusqu'en Belgique... et l'autre on l'a savourée ici-même! (On vous épargne cependant la vidéo d'Isa et Louis un peu joyeux qui mettent sur pied le concept des jeux-concours.)

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Ca a beau être un hostal un peu "chic" -par rapport aux autres dans le coin-, il n'en demeure pas moins que les tenanciers sont débrouillards: anciens pots de peintures reconvertis en magnifiques pots à plante, ou encore un petit palmier transformé en porte-gants-de-nettoyage.

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Il y a des habitudes qui ne se perdent pas, comme les chouettes surprises dans les bonnes soupelettes de légumes du midi. Avoir un bout de quelque chose dans sa soupe, c'est surement la classe dans ces pays. (C'est dommage qu'on oublie de demander "sans morceau de viande": on a toujours eu un peu de mal à les apprécier à leur juste valeur, il faut bien le reconnaitre.)

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Rurre, c'est quand même un point touristique. Il n'y a rien ici, on est loin de tout... mais c'est la porte d'entrée vers la Celba, la Jungle, l'Amazonie! Il y a donc de très nombreuses petites agences qui se "disputent" pour être celle qui organisera votre "tour".
Et là, quelle surprise! Anne et Stéphanie sur les pubs! Des amies de Belgique, qui ont travaillé à la Casa Waki. (On y reviendra un peu plus tard.) On s'est renseigné par après: elles n'ont pas été concertées pour représenter l'agence et n'avaient donc aucunement conscience d'être devenues des attrapes-touristes. Il n'empêche, le mal était fait: avec des modèles pareils, on a bien évidemment craqué pour cette agence! Demain, nous nous en irons pour 3 jours de "Pampa"!

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C'est folie quand même. Hier, on se les pelait dans les Andes, aujourd'hui on sue à grosses gouttes aux portes de la jungle. Il y a décidément beaucoup de Bolivies différentes, même si c'est probablement celle des lamas et des ponchos qui est la plus connue.
Nous sommes bien contents d'être là, dans cet endroit si particuler... Et c'est tant mieux! On a tout de même remonté toute la Bolivie pour ça! :p