En pirogue jusqu'à notre campement dans la pampa

Ca fait un bail là! Si on se dépêche, il y a encore des chances que le "blog" soit terminé moins d'un an après notre retour, soyons optimistes! Alors, où en étions-nous... les glaciers... Salta... heu... ha, non: la pampa bolivienne, déjà!
Et qu'est-ce que la pampa? En gros, on peut se traduire par "plaine". De grands espaces dépourvus d'arbres.

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Ça commence bien! Le gars à droite si affectueux, c'est notre guide. (Les marques d'affection ont beaucoup plu à notre co-touriste suisse.) C'est là qu'on se rend compte à quel point ce métier est difficile. Vu la folle nuit qu'il a dû passer avant, ça devait être vraiment cruel de se lever pour nous emmener... (Il n'a pas vomi, c'est déjà ça.)

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Comme d'hab, tous les tours ont leurs arrangements avec des petits restos pour les pauses bouffe. Ici, pas mal d'animaux domestiques plus ou moins farfelus, mais on ne va pas se plaindre!

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C'est parti pour quelques heures de pirogue. Faut juste attendre que notre guide trouve un bon moteur à louer.

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Voici les petites chéries qu'on trouve un peu partout. A vrai dire, elles n'arrêtent pas de nous fendre le coeur. Elles profitent bien agréablement du soleil, entassées sur leurs bouts de bois... et à chaque fois qu'elles entendent le bruit d'une pirogue en approche, elles se précipitent tout en lenteur dans l'eau, pour se mettre en sécurité! Vu leur temps de réaction, la pirogue est souvent déjà bien loin lorsqu'enfin elles tombent dans l'eau... pour rien. Après, faudra tout regrimper.

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Un petit croco comme on en trouve plein plein plein partout, dans l'eau et sur le rivage. (Il y a aussi des caïmans qui trainent dans le coin.)

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De toute façon, avec un guide comme ça, on n'a rien à craindre.

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On a également vu roder plusieurs de ces bestioles, qui ne ressemblent pas à grand chose, qui ne sont pas très farouches dans le coin... et dont je ne me rappelle plus le nom! Faudra rechercher...

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Haaa! Les "classiques" singes tout mimis.
A noter que là non plus, la peur ne semble pas les ronger. (Avouons que de la purée de banane dans les cheveux d'Isa, c'est tentant.)

Mine de rien, c'était un peu le débat là-bas. Que peut-on faire avec la nature? Est-il acceptable d'offrir de la nourriture aux animaux? C'est la nature sauvage ici... les contacts avec les humains risqueraient de perturber l'équilibre et les habitudes de la faune. A côté de ça, vu la masse de touristes qui défile, y a-t-il réellement moyen d'éviter tout lien homme-animal? Est-ce que vraiment ces petits singes habitués aux bananes mourraient de faim si les voyageurs ne passaient plus par ici? Délicat tout ça, et ce n'est pas ici que vous allez lire la réponse à ce sujet. :-)

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On possède une belle photo d'un moustique tout beau, tout gonflé, tout rouge, sur la peau d'un dos. Malheureusement, il est un peu petit, ça ne donnerait pas grand chose ici. Avant de prendre la photo, on a regardé avec intérêt ce moustique qui pompait lentement le sang de notre ami anglais. On aurait peut-être dû lui dire? Nous n'avons pas osé, grands timides que nous sommes... A noter que c'est le seul membre du groupe qui ne parle ni français, ni espagnol: il s'est bien fait avoir par l'agence, le pauvre!

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Vive les expéditions en pleine nature sauvage!...

Lors de notre halte, on a pu constater que dans ce campement, il y avait un générateur d'électricité, de chouettes cases, de chouettes terrasses avec hamacs... (ils vendaient même de la bière et du vin.) Rassurez-vous, notre campement plus haut sur la rivière est bien plus archaïque. Mais mine de rien, ça ne nous aurait pas déplu. :)
C'est une agence Israélienne qui possède cet endroit. On retrouve des groupes entiers d'israéliens, des guides  israéliens, il y avait même des restos israéliens à Rurre, avec des menus israéliens... Depuis qu'un israélien s'est perdu dans la forêt, a réussi à survivre grâce aux autochtones, puis a écrit un best-seller sur son aventure, l'engouement des israéliens pour la forêt bolivienne est très net! (On l'avait peut-être déjà écrit... mais on ne va quand même pas relire tous le blog pour le savoir? ;) )

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On reprend la route, si j'ose dire. Au passage petit coucou à Violaine!

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Après avoir découvert notre campement (on vous le fait visiter bientôt), on est allé de l'autre côté du fleuve, pour profiter de ce début de soirée avec plus de monde. En passant, je vous présente le coq sans queue et la vache à bosse. (C'est clair que pour quelqu'un qui se plaint non-stop qu'il y a trop de photos, j'y vais fort là... mais bon, ce sont des souvenirs! ;) )

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Vous croyez que c'est fini? Que la lutte nocturne avec les moustiques s'amorce déjà? Que nenni! C'était oublier la chasse aux crocos!

Je pense bien que d'habitude, ils en capturent un petit pour l'observer, sans lui faire de mal... mais suite à nos discussions sur ce qui est permis ou pas avec mère Nature, notre guide s'est mis dans la tête que nous sommes des touristes scrupuleux. (Quelle idée!) Il nous a simplement proposé une balade à la recherche des crocodiles, avec comme seules armes nos lampes-torches. C'était très sympa, il nous a raconté pas mal de trucs, les histoires du caïman qui mangea un chacal (ou l'inverse?)...



Oui oui, le point rouge, c'est un oeuil de croco! Vous vous attendiez à quoi?

C'est fait! Il faut de la volonté pour recommencer à écrire des presque-banalités sur pleins de photos... mais ne rien écrire du tout me déchirerait encore plus le coeur.  ;)  Pour se souvenir des dates à mettre sur les messages, ce sera coton... J'avoue que ça me tient aux tripes d'aller jusqu'au bout du périple. Merci public! (Je devrais dire: Merci Francis?) Allez, je croise les doigts pour que la suite arrive bien vite.

Effectivement, ce ne sont pas des doigts croisés qui feront avancer le voyage...

Comments

[Louis]

...j'ai une bonne excuse pour une fois. Là, je dois repeindre des murs (et profiter du soleil pour courir dans le parc). ;)

La fin de l'Amazonie devrait arriver très bientôt cependant... plus que l'ultime La Paz, Sucre, Santiago, Rapa Nui et Val Paraiso, ça va le faire!

[Francis]

Merci ! à suivre donc ...