La Paz: la route de la mort
On y est presque, on reprend du service! La mauvaise nouvelle, c'est que le disque dur où on a mis toutes les photos vient de crasher. J'essaie donc de remettre la main sur les vieux CDs et DVDs, de récupérer des photos un peu partout (vieilles sélections, anciens montages)... mais il en manque pas mal pour l'instant! :)
.
Revenons à nos moutons! De retour à La Paz, je me précipite le soir-même pour réserver une des attractions touristiques de la région: la route de la mort. Sur des super vélos (j'en ai choisi un beau :) ), les touristes dévalent une descente qui part de plus de 4000m d'altitude, pour atteindre les 1000m. C'est clair que ça fait un sacré dénivelé. Isa ne sera pas de la partie: avec son coccyx douloureux, ce ne serait pas raisonnable.
.
Cette route, on l'a déjà faite en bus pour se rendre dans la celba... sauf qu'ici, on empruntera en vélo l'ancienne route. Cette dernière était connue pour être la plus dangereuse au monde, avec pas mal de tristes histoires. Une nouvelle toute belle en asphalte a été construite. Actuellement, la vieille n'est quasiment plus utilisée: on la réserve aux cyclistes touristes.
.
Au début, on emprunte la route qui a été refaite. Brume, beaux paysages, vitesse... par contre, ils avaient oublié de nous préciser que ça monte pas mal au début du trajet! Les moins résistants pouvaient remonter dans la camionnette. (Je vous rassure, j'ai tenu.)
.
Quelques habitations pas très confort sur le bord de la route... ici on a dû acheter notre ticket-touriste, pour faire du vélo sur la "route de la mort. J'espère que l'argent récolté est bien utilisé...
.
Lors des multiples arrêt, le guide nous raconte les malheurs du lieu: ici un bus est tombé dans le ravin, là un guide est mort, là-bas des touristes sont tombés...
.
.
A la queue leu leu, oui oui...
Certains passages sont impressionnants. Clair qu'il ne faut pas tomber ou glisser. Sur les petit chemins plein de cailloux et de graviers, c'est quand même le pied de foncer à toute allure, quitte à s'éloigner un peu le groupe.
.
Le paysage évolue tout au long de la descente de 3500m. Nous aurions dû terminer la course à Coroico. Seulement la ville était bloquée ce jour-là. On nous a déposé dans un petit resto un peu perdu, avant que le bus ne nous ramène à La Paz.
.
C'était 'achement chouette. Après ça, vu que j'étais un peu malade avant de commencer, que j'ai dû me lever super tôt, que j'étais crevé, je me suis retrouvé bien bien naze, tremblant... mais ça vallait la peine.
A faire le con et à foncer comme un taré, j'ai évidemment fini par chuter. Mais ça valait la peine. :) Y a des photos pires, je vous les épargne. Les jours suivants, la blessure au bras ne s'est pas arrangée, bien au contraire...
.