La pêche au piranha

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Lever bien matinal pour les moins feignasses d'entre nous, histoire d'entendre les singes se réveiller, regarder les premiers "V" d'oiseaux passer dans le ciel, et sortir de notre forêt pour souhaiter la bienvenue au soleil!

Quoi, un peu fatiguée? :-) (C'est quand même trop beau le lever de soleil.)

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Le petit monsieur là, c'est le gardien des cabanes, histoire que personne ne viennent taxer le bois. Il préfèrerait aller retrouver sa femme et ses enfants à Rurre... en attendant, il peut toujours s'amuser avec les appareils photos des touristes.

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Quoi, on ne vous a pas présenté Maria? Nous avions nos propre cuisinière personnelle! C'était sa première "fois" toute seule. Auparavant, elle accompagnait toujours sa maman. Y a pas à dire, elle a fait merveille dans cette cuisine, avec la nourriture ramenée jusqu'ici. Elle aussi préfèrerait passer ses journées en ville... mais au moins, elle est copine avec le guide. (Pour les plus dégénérés d'entre vous qui ne pensent qu'à ça, l'argent: son salaire est de 82 euros... mais je ne pense pas qu'elle paie d'impôts.)

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Clair, ça a l'air tentant tout ça!!! C'était chouette de regarder les singes petit-déjeuner, mais faut savoir rester sérieux, on n'a pas tardé à passer à table nous aussi. Décidément, cette vie sauvage nous surprendra toujours.

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Ouste les âmes sensibles. Activité du jour: nous, la rivière, ainsi que des bouts d'animal mort découpés en petits morceaux. (De la viande quoi.)

Objectif: ramener des piranhas. (C'est permis?... le guide ne semble pas contraire... et puis on en pèchera peu... dans ce cas, ça va, non?)

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Faut connaitre les bons emplacements, faire attention au courant... et c'est parti. Ensuite, ça dépend du point de vue: bol, ou technique?

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Bravo Isa! C'est bien, même si ce n'est pas ce qu'on est venu pécher. ;) Pas grave, on pourra toujours le découper pour attirer des piranhas. Louis a fait honneur à son statut d'homme blanc en ne ramenant rien du tout. (Ce qui ne l'a pas empêché de se faire bouffer plein de bouts de viandes, violemment et rapidement, par une multitudes de ces petits carnivores... jeu dangereux pour eux.)

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Heureusement, y avait le guide et les suisses. Y a pas à dire, ça a de la gueule!!!

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C'est notre chère cuisinière qui nous a préparé les bêtes. Au final, il ne reste pas grand chose à manger... et ce n'est probablement pas le meilleur des poissons... mais le mal est fait, leur destin est scellé. Au moins, nous pourrons dire qu'on sait ce que ça goute le piranha. (Ne soyez pas choqués les français, ça se dit en Belgique. :) ) Soyons réalistes: est-ce que eux, à notre place, ils auraient hésité?

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C'est déjà l'heure du retour! Passage obligé près de nos chouchous sauvages.

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Alors là, chapeau! Ils sont trop forts! Après avoir passés 3 à 5 jours loin de la civilisation, les touristes se retrouvent face à ça lors du débarquement de pirogue! Il reste encore 2 heures de route à faire pour atteindre Rurre...
Forcément, tout le monde a craqué, sauf nous! *fier* Hey! Isa, c'est quoi ce truc que tu es en train de mettre en bou...

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Yep yep, une petite douche ne fera pas trop de mal... On enchaine demain pour la celba, la vraie jungle! Juste le temps de se balader un peu, de manger dans un resto israélien et de passer une vraie bonne nuit dans un vrai bon lit.

Adios pampa! Un petit tour de 3 jours très organisé, mais fort sympathique! (A part les dauphins ces nieurs, mais bon...) On ne regrette absolument pas d'avoir traversé à nouveau toute la Bolivie pour venir jusqu'ici! Faut bien avouer qu'on se traine une motivation d'enfer depuis près de 8 mois pour se rapprocher de la celba. On espère juste que la Nature se remettra de notre passage -ainsi que du passage des milliers d'autres qui profitent chaque année de cette région!