Sur les routes de Salta, journée 1: Le Train des Nuages

En route pour l'aventure dans la voiture. A 2!

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Pour cette première journée, nous allons suivre les rails du "tren de las nubes" (le train des nuages), que nous croiserons sans cesse. Auparavant, il était possible de prendre ce train (15h aller-retour), mais ça fait quelques années qu'il n'est plus en activité... on ne sait pas trop ce qu'attend le grand patron. Problèmes avec les normes de sécurité?

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Ce train partait de Salta (1187m) et atteignait son point culminant au Viaduc La Polvorilla (4200m), que nous verrons plus tard. Les rails passent par 29 ponts, 21 tunels, 13 viaducs, 2 zigzags... et surtout, le train traverse des paysages incroyables!

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Autant de couleurs dans les montagnes, ça nous a carrément bluffé...

Ca vaut la peine de prendre sa petite voiture et de passer par là. Le problème, c'est qu'on s'arrête tout le temps! Faire des pauses dès qu'on en a envie, c'est un peu le but de la location. Mais quand systématiquement, au bout d'une minute trente, on gare la voiture pour admirer le paysage, on se demande comment on fera pour atteindre notre destination... on vous laisse regarder.

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Hop, une petite vidéo pour montrer comme on est bien ici. On notera au passage les commentaires percutants.

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Nous nous sommes un rien éloigné de la route principale pour aller visiter les vestiges d'une ancienne cité: le site archéologique de Santa Rosa de Tastil. Il s'agit d'une Pukara, comme celles que l'ont retrouvait dans le Nord du Chili, près de San Pedro d'Atacama. Mine de rien, nous n'en sommes pas très loin.

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Ouf, on a trouvé une place de parking.

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Après avoir volontairement balancé les déchets (sac plastique, pot en plastique, fourchette en uranium...) de notre pique-nique dans la nature, on est allé embrasser les cactus géants pour se faire pardonner.

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Une vue globale de la pukara... Il nous faut reprendre la route!

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Petit cimetière au milieu de... rien.

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Une rivière gelée. Il ne nous a pas paru faire si froid que ça, mais c'est vrai que nous commençons à nous trouver bien haut. La nuit, il y a de fortes chances que les températures ne soient pas caniculaires.

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Comment fut la conduite dans notre petite Gol Wolkswagen blanche? Sans problème. Faut dire qu'elle n'avait (officiellement) que 6000 kilomètres.

Parfois, un 4x4 ne serait pas du luxe, mais tout va bien. Avant de partir, on s'est gravé deux CD de musique pour les longues heures de voiture, on a rempli le coffre de provisions (au cas où) et on s'est adapté à ces fenêtres qui nous ont fait quelques misères...

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Ha! Nous voilà enfin à notre destination, San Antonio de los Cobres, perdu au milieu de nulle part! Ce fut lambinet, mais nous sommes arrivés au bout de nos 200 kilomètres du jour. Demain, nous remettrons un peu d'essence ici.

Après avoir fait suivre le message de détresse qu'un travailleur (dur à comprendre) nous avait chargé de transmettre -son tracteur/pelleteuse était en panne-, nous avons décidé de nous rendre ce soir-même au viaduc de la Polvorilla. Il se trouve à 20km d'ici. Un aller-retour à faire dans les pistes. Une nouvelle course contre le soleil, mais cette fois, en voiture!

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C'est notre jour de chance aujourd'hui, on a encore trouvé une place de parking rapidement!

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Voilà la bête, le grand chef-d'oeuvre d'ingéniérie! (Derrière lui, vous pouvez entrevoir le viaduc de 69m de haut.)

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Note: Si vous avez le souffle pour grimper là-haut (plus de 4000m d'altitude) et que vous désirez lacher un cailloux pour voir ce que ça fait, essayez de pas viser les barres métalliques, ça résonne fort dans le coin. (On a une vidéo de ça, mais mieux vaut cacher les preuves.)

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Nous pouvons rentrer serein. Splendide première journée: objectifs atteints, voiture impeccable, pilote fabuleux, co-pilote géniale, paysage au-dessus des espérances,... que demander de plus? Une bonne nuit peut-être. On vous épargne les détails, mais après avoir déniché avec difficulté un petit resto familial sans pancarte et bien planqué, Louis s'est retrouvé à dormir dans la voiture et Isa dans une sorte de dortoir avec des filles. Ca nous change. Demain, une autre journée qui promet!